<<Affrontement>>-Beverly-

Je n’étais dans cette ville que depuis quelques jours et j’avais déjà fais fort…Je m’étais fais une ennemie, des relations assez étranges aussi, puis, je ne me sentais pas chez moi ici. Oui, je n’étais pas à Valencia de mon plein gré. J’étais vraiment en colère contre le monde entier, je voulais retourner chez moi, aller dehors, la ou l’herbe est plus verte à mes yeux. Marchant doucement dans le parc, mes yeux observaient les environs avec attention. Mes pas étaient légers, aérien et en même temps reptiliens. Je repensais à ma vie d’avant, à mes parents morts sous mes yeux, à la découverte de ce pouvoir que je contrôlais que peux en même temps. Soupirant calmement, je lève les yeux vers le ciel. Un ciel bleu océan, un ciel magnifique parsemé de nuage blanc, des nuages que je trouvais assez banales en même temps. Puis, mes pensées allèrent vers Hunter et Félix, deux garçons avec qui j’entretenais une relation spéciale. Avec Hunter c’était plus animal qu’autre chose, avec Félix c’était plus de la haine et de l’attraction, tout cela me paraissait dérisoire. Je quittais un monde pour en trouver un autre, voila qui était confus dans ma tête, j’étais passé trop rapidement de l’autre coté de la barrière.

Marchant dans l’herbe humide du début de matinée, j’observais le ciel sans cessé de quitter des yeux les nuages. Perdue dans mes pensées, une odeur vient me chatouiller les narines, une odeur que j’aurais très vite reconnue même à des kilomètres ! Berverly, pas cette peste ! Déjà je senti mes instincts de prédatrice m’envahir, une sensation très comment dire…amusante et en même temps désagréable. Depuis notre première rencontre je ne pouvais pas la supporter, je ne saurais d’ailleurs pas vous dire pourquoi. Sa tête ne me revenait pas, puis, elle avait un air que je ne pouvais pas supporter. Dés que je la croisais ca se terminait en bagarre, malheureusement, les surveillants intervenaient toujours à temps pour nous séparer, la poisse moi qui rêvais de la voir morte. Directement, je me dirige vers la source de cette odeur fétide, une odeur qui me donnait envie de vomir ! J’aperçois rapidement la jeune demoiselle et m’approche d’elle, mon air sadique et reptilien sur mon visage, mes yeux avaient d’ailleurs changés pour devenir ceux des serpents. Des yeux perçants et qui donnent la chaire de poule.

« Tiens, tiens, voilà la peste de service… »

J’adorais la provocation, une chose que j’affectionnais le plus c’était quand elle répondait à mes attaques. Déjà, je laissais toute la puissance en moi monter, celle des éléments que je contrôlais, chose rare.

Quand je n’aime pas quelqu’un, je ne risque pas de lui faire de cadeau…Et oui, j’étais ainsi, méchante et même une vraie vipère. J’adorais frapper ou ca faisait mal, même dans les paroles, je savais ou je devais aller chercher. Avec Beverly je m’y prenais souvent bien, mais je devais avouer qu’elle n’était pas mal dans son genre elle aussi… Je l’entends me traiter de Vipère et je ricane, on me nommait souvent ainsi à cause de mon côté serpent. Je dois bien avouer que ce surnom me plaisait assez, cela me donnait un air dangereux. Je me stoppe brutalement devant-elle, pas très loin, assez pour pouvoir l’attaquer tout simplement. Déjà, je concentrais toute mes facultés mentales, je sentis mon esprit se concentrer.

« Ho, pourquoi tans de haine, tu es si…froide ! »

Bon ok, je me foutais assez de sa tête la, vu que je savais parfaitement qu’elle contrôlait la glace. Elle n’avait pas intérêt à jouer à essayer de me refroidir, j’allais me faire un malin plaisir pour la chauffer à bloque. Mais ne contrôlant pas très bien les quatre éléments, je préférais utiliser ma télépathie, ce don je le contrôlais parfaitement. Je fais brusquement léviter un arbre qui se déracine comme par magie, moi, je ne bougeais même pas je devais me concentrer. Je savais comment utiliser mon don, néanmoins, ma télékinésie me demandait beaucoup d’énergie.

« Dis, Beverly, tu as déjà vu un arbre de près ? »

J’avais dis cela d’une voix froide et arrogante, d’un coup, l’arbre fonça droit sur la brunette mais je le stoppe à quelques centimètre de sa tête. J’adorais jouer à je te frappe ou je ne te frappe pas, j’aimais jouer avec ses nerfs, j’aimais la voir s’énerver. L’arbre alla se poser pas très loin de la demoiselle sous mon bon désir à moi, une fois fais, je ricane de plus belle et dis avec amusement.

« Tu as eu chaud hein »

Non de dieu, je faisais preuve d’une arrogance certaine, j’en étais fière en plus. Je me montrais peste, puissante, arrogante et une adversaire redoutable.